Et l'essaim
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Exposé la conquête des pôles

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Message  Lew Lun 11 Avr - 22:36

La conquête des poles
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Intro
Au début du XIXème siècle, la plupart des régions du globe ont été découvertes, et pour la majorité d'entre elle, à peu près explorées. Une exception cependant : les régions polaires qui elles demeuraient au contraitre pratiquement totalement inexplorées. Si seule la Sibérie vient à peine d'être explorée et que le Groenland ne compte déjà que quelques milliers d'habitants, massés sur les côtes sud, le Canada n'a même pas commencé à explorer ses régions les plus septentrionales et les régions arctiques sont inconnues. Quand à l'Antarctique, même si Ptolémée suppose son existence depuis le Iième siècle, personne ne s'y encore jamais aventurée, et ses côtes viennent à peine d'être découverte en 1840 par le Français Dumont d'Urville. Il faut attendre l'époque contemporaine pour voir apparaître que ce que l'on va alors appeler les explorations polaires, dont certains exauceront le rêve de centaines d'explorateurs, atteindre les Pôles Nord et Sud. Il ne faut surtout pas croire que le terme « conquête des pôles » ne se cantonne qu'aux expéditions ayant eu pour but d'atteindre les Pôles, mais il faut plutôt le voir comme un terme générique désignant l'exploration de l'Arctique et de l'Antarctique.

Nous fêtons cette année le 100ème anniversaire de la découverte du Pôle Sud, par le norvégien Roald Amundsen. Mais qui aujourd'hui se souvient encore de lui ? Ou même des autres héros de la conquête des Pôles, qui, pour certains, y ont laissé leurs vies ? Pourtant, à l'époque, ces mêmes explorations ont passionné l'opinion public, et ont eu un impact non négligeable sur le monde que nous connaissons aujourd'hui. Nous tenterons donc de savoir pourquoi. Quelles furent réellement les enjeux et les impacts politiques de la conquête des Pôles ?

Nous suivrons pour cela un plan chronologique, qui s'étalera sur près d'un siècle, de 1848 à 1945, dans lequel nous avons cependant été obligé de faire une distinction entre Pôle Nord et Pôle, afin d'éviter les confusions (annoncer le plan), que l'on étayera par des explications technologiques, scientifiques … En outre, plus d'une centaine d'expéditions polaires ayant été menées durant l'époque contemporaine, on a choisi de n'en retenir que quelques-unes, parmi les plus importantes, les plus emblématiques.



I.PREMIIERE CONQUETES
A Les enjeux
Dans un premier temps, nous pouvons nous demander quels étaient les véritables enjeux de la conquête des Pôles. Pourquoi des hommes se sont-ils lancés dans l'exploration de territoires aussi hostiles et inhospitaliers que l'Arctique et l'Antarctique ? Rendez-vous compte ! Les conditions climatiques y étaient tout d'abord très rudes : la moitié de l'année est plongée dans l'obscurité, les températures dépassent rarement les 5° en été et peuvent facilement descendre à – 40°, 50° et les tempêtes de neige y sont quasi-hebdomadaires. En outre, en cas de problèmes, il est très difficile à l'explorateur de demander des secours à l'époque, et même encore aujourd'hui, ce qui rend ces explorations extrêmement périlleuses. À première vue, je dis bien à première vue, il n'y véritablement aucune raison pour que l'on se lance à la course aux Pôles Nord et Sud.

Il n'y aucune raison économique : pratiquement aucune végatation n'y pousse, la banquise et les multiples icebergs ne permettent pas une pêche intensive, du moins pas pour l'époque, et la chasse y est restée très traditionnelle. Bien sûr, nous savons aujourd'hui que des hydrocarbures et des minerais sont présents dans le sous-sol de l'Arctique et de l'Antarctique, mais à l'époque … nous sommes en 1848, le pétrole commence tout juste à être utilisé, et les gisements connus sont pour l'instant bien suffisants, et donc les puissances n'avaient aucune raison d'aller prospecter dans ses zones polaires, où elles n'avaient d'ailleurs pas les moyens technologiques et financiers d'en découvrir l'existence ni même de l'exploiter. Il n'y pas de raison politique et militaire : les enjeux se concentrent sur l'Europe et sur la course à la colonisation de l'Afrique et de l'Asie : il n'y a donc aucune raison pour que les puissances occidentales y implantent des bases militaires, ou s'approprie ses terres gelées. À première vue donc, il n'y a aucune de se lancer dans ses explorations polaires.

En fait, la réalité est beaucoup plus complexe, et les enjeux de la conquête des pôles sont bel et bien réels, et diffèrent d'ailleurs selon les nations engagées dans cette course aux Pôles, voire même selon les différentes expéditions. L'expédition britannique Knight, première expédition polaire de l'Histoire, débuté en 1719, illustre bien le rôle premier de ces expéditions, qui n'est nullement la conquête des Pôles, mais ni plus ni moins l'exploration de terres et de mers encore totalement inconnues à l'époque. Ces expéditions n'auront pratiquement pas d'autres buts jusqu'au milieu du XIXème siècle. Mais peu à peu, les enjeux vont se concentrer sur les pôles en eux-mêmes. Pourquoi ? Je m'explique. Ces expéditions vont alors prendre des aspects plus politiques, plus économiques, surtout pour le Pôle Nord. En effet, certains explorateurs de l'époque croient en la théorie de la mer ouverte*, selon laquelle un voyage de l'Europe au Pacifique serait possible en passant par le Pôle Nord. L'enjeu est donc énorme : ce passage, s'il existe, deviendrait alors une route commercial de premier choix entre l'Europe et l'Asie. La première nation a arriver au Pôle Nord sera donc la première, voire la seule, à pouvoir revendiquer le territoire et à profiter de ce passage. Ce fut le cas pour les expéditions lancées par l'Autriche-Hongrie, le Canada et les Etats-Unis, dont on reparlera plus tard. Bien sûr, ces nations préfèrent à l'époque parler de simples voyages d'explorations. En outre, certaines nations souhaitent revendiquer au plus vite les Pôles pour profiter des multiples ressources économiques qu'on pouvait alors leur prêter : ressources maritimes (baleines, poissons), fourrures (phoques) et même ressources minières que l'on croyait alors très importantes pour l'Antarctique.

Ensuite, la grande majorité des expéditions ont une vocation scientifique : des océanographes, des géophysiciens sont alors rapidement engagés dans ses expéditions, aussi bien pour le Pôle Nord que pour le Pôle Sud. L'expédition de la Baie de Lady Franklin, entre 1881 et 1884, avait d'ailleurs pour but d'atteindre le Pôle Nord et d'y établir une base scientifique, destinée à travaux météorologiques et astronomiques. Le Pôle Sud lui, est alors le fantasme de nombreux scientifiques, qui rêvent d'étudier de plus près ces terres vierges et sauvages.

Enfin, pour quelques nations, tel que les Etats-Unis, la Suède ou la Norvège, la conquête des Pôles seraient un excellent moyen de s'affirmer sur l'échiquier politique mondial.

B) Les conditions

Alors maintenant qu'on a des raisons d'aller aux pôles et un appui politique et financier. Comment part-on ? C'est peut-être une question anodine mais les pôles sont des zones extrèmes, donc un voyage doit être bien préparé.

C'est qu'il faut avant tout c'est un bateau. [Bien qu'avec le développement des techniques : on verra des explorateurs partir en ballons, en avions, en dirigeables]
Les années 1840 marquent la fin du voyage polaire à la voile. Et en 1845 : l'erebus et le terror partent vers le nord : ce sont les dernier perfectionnements de la technique. Ils ont des coques renforcées par d'épaisse tôle de fer, le chauffage central installé à bord. + Machine à vapeur de 50 Chevaux (de locomotive) + une hélice à la place des vieilles roues à aube.
Dans les années 1870 on voit le dévelopement de la construction des coques de navires en fer (à la place du bois) et l'apparation du pétrole 1860 qui a aussi un impact important. Ainsi , durant cette décennie, un bateau vapeur franchit le cercle antarctique pour la premiere fois.
En 1892 : le fram : premier bateau conçu pour les glaces. Il fallait qu'il soit court et aussi petit que possible. Il a un peu la forme d'une coquille de noix, comme on peut le voir sur cette photo du fram aujourd'hui dans un musée en suède. Il fonctionne à la voile et machine à vapeur et dispose aussi de l'électricité à bord.
Enfin en 1899 : les russes construisent le premier brise-glace (qui n'éperonne pas la glace : il pousse l'avant sur elle et son poids la brise). Il peut atteindre une vitesse 12 km/h. Et il était si robuste qu'il a servi jusqu'en 1957. (les deux photos)

Une fois le bateau trouvé, il faut recruter un équipage. Ce qui est fondamental : pour voyager dans des conditions extrèmes. Il faut bien s'entendre mais pas trop car si on se retrouve coincé et qu'on ne trouve plus à manger, oui on verra qu'il y a eu cannibalismes. Souvent les équipages doivent s'arranger entre les diverses nationalités et les divers statut entre les membres d'équipage : les Scientifiques, les marins. On peut aussi l'importance du médecin et du cuisinier. J'ai pris quelques exemples d'équipage en guise d'illustration.,

Pour l'expédition Polaris : En guise d'officiers et de marins, il y avait de simples baleiniers ayant une expérience de l'Arctique, et un Inuit , qui sert d'interprète et de chasseur
Expédition nansen : 13 hommes : médecin, électricien, horloger, harponneur.
On retrouve aussi un Astronome pour une expédition dans la bay lady franklin

Puis quand on un bateau, un équipage, il faut un équipement adapté pour afronter le froid, les conditions extrèmes, se “lancer dans l'enfer blanc”.
Il faut peut-être ici rappeler que l'arctique était peuplé avant que les explorateurs y mettent les pieds ( Carte des peuples inuits atlas p19 ). Donc dès 1850, on commence à utiliser les moyens esquimaux (igloo, chiens, chasse, etc..), on demande aussi de l'aide à ces peuplades pour l'hivernage : cet accaparement de la technique inuit marque d'ailleurs le début d'une période capitale pour l'exploration. [Aussi on peut remarquer que les grands explorateur comme Peary sont des pros de la technique esquimo] Dans l'équipemet on trouv aussi : les ski (défi sportif : 1888 : première traversée du groenland à skis : nansen ) et les traineau peut porter jusqu'à 100kg

L'habillement : photo. pour nansen sac de couchage en peau de rennes, vetement en laine, gants de laine, toque de fourrure. Des chaussettes renforcés selon la coutume lapone

Pour montrer l'importance des cet équipement, on peut prendre l'exemple de l expédition artcique brittaniqe : Les hommes ont été gêné par des vêtements et du matériel inapproprié.Ils n'auraient pas pu survivre un autre hiver dans les glaces donc l'expédition a du rentré plus tôt que prévu.

Activité de la banquise (quand on est coincé, hiverner en articque, c'est rester 9 mois à attendre) : travaux scientifiques, entretien des navires. Loisirs : lire, jouer aux cartes, faire de la musique. Nansen se promène sur la banquise. Foot aux pole sud. Chasse : tuer des ours.

C) Les expéditons 1848 – fin XIXe

Maintenant qu'on a montré pourquoi et comment on partait. Je vais maintenant dresser un tableau des différentes explorations de l'arctique, et surtout des épisode majeurs de la conquête du pôle nord qui ont eu lieu de 1848 jusqu'à la fin du XIXe. Ce ne sont pas les premières expéditions polaires : On se trouve dans une période commencé depuis le 17eme siècle que certains historiens ont appellé l'âge des “chevaliers de l'Arctique.”
En fait, pendant les guerre napoléonienne la royal navy avait perdu une grande partie de ses effectifs. la paix retrouvée, il lui faut d'autre titre de gloire. Les anglais optent alors pour une politique de prestige et relancent les expéditions polaires.
Après des expéditions au début du 19eme. En 1845, John Franklin part à la conquête du passage du Nord-Ouest (carte) mais disparaît avec les 129 hommes de son équipage. C'est un coup dur pour les anglais.
Pendant 10 ans, 40 navires vont chercher les traces des deux navires sur lesquels il était parti : l'Erebus et le Terror. Cependant les causes de leur disparition restent assez floues.
Dans les années 80 des scientifques ont estimé que le froid, la famine, l'empoisonnement par le plomb et les maladies, ont décimé toute l'expédition. Des marques sur les os trouvés montraient des signes de cannibalisme.
-Le gouvernement américain finance à son tour une expédition polaire en 1871, l'expédition Polaris, dans le but d'atteindre le pole nord. C'est une des premières tentatives que l'on considère comme “sérieuse”.
Cet intérêt des Etats-Unis pour le grand nord peut peut-être s'expliquer par le fait qu'en 1867 la russie lui avait céde l'Alaska pour 7 millions de dollar, les américains s'approchaient ainsi du pôle.
Toutefois, Cette expédition qui avait tout pour réussir : le Polaris, un énorme navire spécialement amménagé pour l'hivernage, le capitaine Hall, explorateur chevronné, un équipage hétéroclite encadré par deux patrons de baleinier (des vrais aventurier) - et bien cette expédition n'aboutit pas.
Le capitaine Hall tombe gravement malade et décède en novembre 1871 . [Il semblerait qu'on lui a fait ingéré de l'arsenic].Le Polaris prend la route du sud mais il s'échoue. Les membres de l'équipage survivent quand même.

- Après quelques années de désintérêt. les anglais repartent entre 1875 et 1876 dans le but d'atteindre le Pôle Nord.
Nares, le capitaine de l'expédition est devenu le premier explorateur à amener ses navires tout au nord par la zone maritime entre le Groenland et l'île d'Ellesmere, Une équipe en traîneau a établi un « record au nord» ; mais dans l'ensemble, l'expédition a été une catastrophe (je l'ai cité en exemple pour montrer l'importance d'un bon équipement).
Et quand George Nares déclare qu'il n'y a « pas de voie [navigable] » dans le pôle Nord, puisqu'il n'a vu qu'un désert de glace. ses mots marquent la fin de la participation de la Royal Navy dans l'exploration de l'Arctique.
- Puis, en 1878, se passe un événement marquant : le passage du Nord-Est est découvert. (C'est une voie maritime qui permet de relier l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie, comme vous le voyez la .) C'est le finlandais Adolf Erik Norden-skjöld, qui a accompli ce périple pour la Suède.

Alors, quand l'explorateur arrive au japon, c'est l'enthousiasme; tous veulent célébrer son exploit. L'empereur japonais le reçoit en audiance pour le décorer. Et Durant le voyage de retour, par le sud du continent asiatique et en Europe, chaque escale est un triomphe . Lorsque le 24 avril, ils arrivent à Stockholm, le roi de Suède décrète ce jour fête national.

La première Année polaire internationale, qui a un caractère plutôt scientifique eut lieu en 1882, 12 pays rassemblèrent donc leurs forces pour organiser cette année-là 13 expéditions en Arctique et 2 dans le Subantarctique.

Dans le cadre de cette année polaire internationale. L’expédition américaine “de la baie Lady Franklin” (dont on a parlé) est envoyé au nord en 1881 pour implanter une station météorologique.
C'est encore un échec. Six des 25 membres survivent, les dix-neuf sont morts de faim, de froid, noyés et même un exécuté par balle.Le capitaine de l'expédition, et les autres survivants étaient eux-mêmes près de la mort. À leur retour, ils ont été vénérés comme des héros, mais leur héroïsme a été quelque peu nuancé par des accusations de cannibalisme au cour des derniers jours faute de nourriture.
- L'explorateur norvégien Fridtjof Nansen (le nom à retenir : plus grand explorateur polaire) décide alors d'atteindre le pôle Nord en se laissant dériver à bord du "Fram".
Il part en 1893. La dérive dure très longtemps ; au bout de deux ans, il quitte le bateau et part vers le pôle Nord en expédition terrestre, et atteint le point le plus au nord en traîneau mais il doit faire demi-tour sans avoir atteint le pôle.

L'expédition de Nansen fut un réel succès sur tous les plans, sportif et humain, mais aussi scientifique : sur le plan humain : trois hivernages en Arctique pour treize membres d'équipage sans maladie ni défaillance moral + le déplacement, à skis et en traîneau à chiens, de deux explorateurs jusqu'au point le plus au nord jamais atteint + le retour sain et sauf de tout l'équipage et du navire en parfait état. Et sur le plan scientifique : on découvre que l'océan qui enveloppe le pôle est très profond, , on étudie aussi la formation des glaces, l'itinéraire suivi par les banquises

- (photo) Arrivé à ce niveau de l'exposé on peut l'avouer : il n'y'a pas à proprement parler d'intérêt scientifique à atteindre le pôle Nord géographique. Reste que de nombreux candidats restent tenter par le goût de l'exploit et de la notoriété. Dès la fin du 19e : des hommes tentent de s'aventurer au dessus de l'Arctique, puisque la progression sur la banquise est difficile.En 1897 Le suédois Salomon August André propose de réaliser un périple en ballon à hydrogène pour survoler le pôle Nord. Cette initiative fut accueillie en Suède avec un grand enthousiasme, exacerbé par le patriotisme d’une nation nordique jusqu’alors à la traîne dans la course au pôle Nord. Le 11 juillet les 3 participants partent mais 3 jours plus tard après son décollage le ballon s'écrase. Les trois hommes réussissent à survivre deux mois mais finissent par mourrir. . La découverte de leurs corps donna lieu à l’exaltation de l’héroïsme de ces hommes engagés pendant deux mois dans une lutte vouée à l’échec, c'est une mort altruiste pour un idéal de science et de progrès. Le retour à Stockholm de leurs dépouilles mortelles fut pour certain historien l’une des manifestations les plus grandioses et solennelles de deuil national ayant eu lieu en Suède.
- En 1900, Umberto Cagni de la marine royale italienne dépasse de 35 à 40 km la marque record des Norvégiens vers le pôle.
Finalement, en 1900, le pôle nord pas atteint, passage nord-ouest pas ouvert. Seul l'ouverture le passage nord-est est une réussite.

Pour ce qui est de l'Antarctique, si, comme je l'ai dit en introduction, l'existence du continent est connue, ou du moins imaginée, depuis des siècles, sa véritable découverte n'intervient qu'en 1840 avec donc le Français Dumont D'Urville. On a longtemps cru que le continent australe avait été découvert par le célèbre James Cook en 1773, mais on sait aujourd'hui que le Britannique n'a en réalité qu'aperçu un simple iceberg. Contrairement au Pôle Nord, les expéditions se font plus rares, les nations préférant se tourner vers l'exploration moins coûteuse et moins lointaine de l'Arctique. Seuls quelques navires américains et britanniques croisent au large des côtes antarctiques , sans pour l'instant cartographier ni accoster, leur but étant officiellement de reconnaître les possibles zones de pêches à la baleine. Il faut attentre 1853, date à laquelle l'Américain Mercator Cooper accoste pour la première fois en Antarctique Orientale. Ce voyage reste assez méconnu, mais est pourtant considéré comme la première tentative sérieuse d'exploration du continent Antarctique. Cependant, à partir de cette date, plus aucune autre expédition de grande envergure n'est lancé par les puissances occidentales. Il faut alors 1895, avec l'avénement de l'Âge héroïque dont on parlera tout à l'heure.

II👅
A👅
a) un âge héroïque au pôle nord ?

Traditionnellement, on parle de l'âge héroïque pour le pôle Sud, mais cette qualification peut-elle s'appliquer au pole nord ?

Un événement qui marque le début du siècle est le franchissement du passage du Nord-Ouest, le long du Canada et de l'Alaska, par le norvégien Roald Amundsen, qui part presque en solitaire, en 1903, à bord du navire « Gjoa », un minuscule vieux bateau de pêche (aux phoques) qu'il avait empli de provision pour trois ans. (photo)
Pendant deux ans, Amundsen séjourne avec ses six compagnons non loin d'une tribu inuit, il a d'ailleurs le temps de se familiariser aux techniques esquimaux. Puis il reprend sa route début aout 1905 et à la fin du mois, la jonction est opérée. Le passage du Nord-ouest, lieu de tant de sacrifices et d'héroïsme est enfin ouvert. Il va pourtant rester largement inutilisé.

Ensuite, arrive un des événements marquants de la conquête du pôle nord : le duel entre les américains Cook et Peary pour la revendication du pôle.
Donc, Peary est un explorateur, Ingénieur de la marine américain. La conquête du pôle nord est le but de sa vie. Il décide d'atteindre le pôle « pour y trouver la gloire d'un Christophe Colomb ». Après plus de 20 ans de préparation.. car, oui, de 1886 à 1908 : financé par des industriels américains : il organise huit expéditions = entrainement.
Après sa préparation, il part en 1908 pour le pôle à bord du «Théodore Roosevelt » du nom du président des Etats-Unis d'alors.
Il a 52 ans, il sait que c'est son dernier voyage. Il utilise le Système peary qu'il a mis au point. ça consiste a utiliser les techniques esquimos avec mode de réflexion européen.
Il hiverne et en mars il part pour son ultime raid et le 6 avril, il pense être arrivé au pôle nord et il prend cette photo. 5 pavillons : pavillon de soie américain, pavillon de la marine américaine, drapeau de la fraternité des anciens du collège de Bowdin, un emblème de la croix rouge, la bannière de la paix. On remarque que Peary est seul blanc , 4 eskimos et son domestique noir.
Début septembre : il télégraphie « la banière étoilée a été épinglé sur le pôle nord » Il rentre, l'oeuvre de sa vie a été réalisé
Toutefois début septembre : le New York Herald reçoit un Télégraphe de Cook «  J'ai atteint le pôle nord le 21 avril 1908 et découvert une terre dans le grand nord ».
Cook est médecin américain qui avait accompagné Peary dans le nord du Groenland. Et de 1907 à 1908 voyage vers le pôle, financé par John Bradley un riche américain. Il Hiverne dans un village esquimau et part le 19 février. Il monte une expédition ultra-légère de trois hommes, dont deux Inuits, avec deux traineaux et 26 chiens. Il déclare avoir atteint le pôle le 21 avril 1908. Toutefois, une foix l'exploit accomplie il est contraint d'hiverner.

Face à ces deux revendications, le débat commence.
Le 8 septembre : Peary déclare : « Cook n'est jamais allé au pôle, ni le 21 avril 1908, ni à une autre date. Il a simplement escroqué le public. J'ai des preuves. » Entre les deux anciens amis la guerre est déclarée
Les Journeaux font du sensationel : New York Time est derrière Peary / New York Herald derrière Cook.
On a parlé d' « une affaire Dreyfus » américaine. Cook accusait Peary d'être un ferment de débauche parmi les jeunes filles eskimos.
Au final Le Congrès des États-Unis a attribué la première exploration du pôle à l'Américain Robert Peary.De toute façon, le vainqueur restait américain.

Toutefois Aujourd'hui,L'histoire de cette expédition est encore controversée
L'analyse moderne montre que, en fait, Peary n'a certainement pas atteint le pôle, et que Cook ne l'a probablement pas fait non plus. Pour Peary les informations sur la dernière partie de son voyage sont parcellaires, Peary cessa même de relever quotidiennement sa position  il semble que les pages de son journal des journées du 6 au 8 avril 1909 remplacées ultérieurement par des feuilles volantes. d'après son récit la vitesse de progression serait passée de 12 milles par jour à 43, voire 49, valeurs parfaitement irréalistes. Une relecture de son carnet de bord laisse penser qu'il n'avait qu'approché le pôle, au mieux, que d'une trentaine de kilomètres.
Pour Cook, Son témoignage est mis en doute par plusieurs historiens, qui avancent qu'il se serait trompé dans ses estimations. Certains ont également relevé un faisceau d'indices indiquant qu'il aurait pu maquiller son trajet réel et n'aurait en fait jamais tenté d'approcher le pôle Nord.

Sinon pour cette période entre 1900-1920, il n'y pas grand chose à signaler. On assiste au baroud d'honneur des vieilles méthodes face à l'ère mécanique qui se déssine .
On peut donc maintenant cité les deux derniers explorateurs « de l'ancienne école » au pôle nord. Le premier Stefansson un ethnologue et explorateurde l'Arctique canadien. Il écrit The friendly artic où il explique sa maîtrise de l'arctique. Il marque dans l'histoire polaire, l'avénement d'une conception réaliste du grand nord. Il Fait des voyages avec méthode esquimaux 1908-1912. Il dirige l’expédition Karluk, l'Expédition arctique canadienne de 1913 à 1916, une expédition qui a pris fin avec la perte du navire et la mort de près de la moitié de son équipage. Découvre beaucoup de régions inconnues. C'est vrai que le Périple accomplie pendant sa vie assez impressionant.
Le deuxième explorateur est un ethnologue qui se nomme Rasmussen. Surnommé « le père de l'esquimaulogie ». Il est passé maître dans l'art des techniques de survie dans le froid du grand nord. Une citation de lui qui aide à cerner le personnage « la nature est grande, l'homme est plus grand ». Il fonde fonde thulé en 1910. Il explore le groenland. Et au Début des années 1920 il fut le premier Européen à traverser le passage du Nord-Ouest à l'aide d'un traîneau attelé à des chiens.

Passage du Nord-Ouest sur un petit bateau, dispute cook-peary au final pole nord pas atteint, les explorations secondaires : des hommes qui vivent en retard sur leur temps : pas vraiment l'âge héroïque comme on va le voir au pôle sud.

B)tongue
L'Age Héroïque de la conquête de l'Antarctique débute en 1895, suite à l'appel du Vième Congrès International de Géographie, qui déclare lors d'une conférence à Londres : « L'exploration des régions antarctiques est le travail géographique le plus important à entreprendre avant la fin du siècle. Très vite, de nombreuses nations vont alors commencer à préparer leurs expéditions. Le premier navire appareille d'Anvers en 1898, et la Belgique, inaugure, contre toute attente l'Age Héroïque. À son bord du Belgica (nom du navire), le baron du Gerlache, le commandant, Frédéric Cook, et un jeune lieutenant norvégien Amundsen. L'expédition atteint rapidement l'Antarctique dont elle explore une partie des côtes Nord avant d'être piégé durant 13 mois dans les glaces. C'est donc la première expédition à hiverner au-delà du cercle Antarctique. Malgré les conditions très difficiles, l'équipage réussit à survivre, et ramena d'importantes quantités de données scientifiques et météorologiques, qui furent très utiles, vous vous en doutez, pour les expéditions qui suivirent.

5 pays européens vont alors rentrer dans la course : la Suède, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et la Norvège. Les Britanniques sont les plus rapides et envoient quelques mois après le départ du Belgica, une première expédition, baptisé Southern Cross, en 1898, mené par le norvégien Carsen Borchgrevink, suivie d'une autre, l'expédition Discovery, en 1901. L'expédition Southern Cross reste vraiment très importante, car c'est la première fois que des hommes hivernent sur le continent Antarctique, et commence à rentrer réellement dans les terres. En outre, elle réussit à localiser parfaitement le Pôle Sud magnétique (qui n'est pas le véritable Pôle Sud géographique !). L'exploration Discovery, elle, est une des premières à entamer une cartographie détaillé du continent.

La Suède et l'Allemagne emboîtent le pas des Britanniques en 1901 avec l'expédition Antarctic pour la Suède et Gauss pour l'Allemagne. Mals organisées, elles ne se limitent qu'à des explorations côtières, et l'expédition Antarctic suèdoise doit même être sauvée par la marine militaire argentine, après avoir été pris dans les glaces. En 1902, l'expédition britannique Scotia, après avoir établi une base météorologique aux îles Orcades, qui va d'ailleurs devenir une base scientifique très importante pour la conquête du Pôle Sud, définit les limites Est de l'Antarctique.

1903 : la France rentre enfin dans la course, et lance l'expédition Charcot, du nom Jean-Baptiste Charcot, commandant du navire Français, qui quitte Brest en août 1903. Elle se concentre sur l'exploration de l'Ouest de l'Antarctique, dont elle cartographie et explore la majeure partie. Rentré en France en 1905, Jean-Baptiste Charcot reprend la mer en 1908, à bord du fameux Pourquoi Pas ?, et reprend les travaux entrepris lors du premier voyage. Entre temps, événement très important en 1907, la conquête du Pôle Sud magnétique lors de l'expédition britannique Nimrod, par Ernest Shackleton, très grand explorateur polaire. L'expédition Nimrod est également l'une des premières à s'aventurer très profondément dans les terres, alors que les premières n'osaient pas encore s'éloigner trop loin des côtes.

La première exploration non-européenne a lieu en 1910, avec l'exploration antarctique japonaise, qui se cantonne assez timidement à une courte exploration côtière. Mais ce que l'on doit surtout retenir de 1910, c'est le départ d'une véritable course entre deux nations, la Grande-Bretagne et la Norvège, mais aussi entre deux explorateurs, Robert Falcon Scott d'un côté et Roald Amundsen de l'autre, pour la conquête du Pôle Sud géographique. L'expédition Terra Nova, mené par Falcon Scott, est donné gagnante, car elle utilise pour la première fois des engins motorisés pour se déplacer, quand l'expédition Fram d'Amundsen préfère utiliser des chiens de traîneaux. Mais les poneys qui transportait les vivres de l'expédition Terra Nova meurent de froid, et Falcon et ses assistants sont donc obligés de traîner eux-même le restant des vivres, ce qui les ralentit considérablement, et donne en quelque sorte la victoire à Amundsen. En effet, ce dernier atteint le Pôle Sud le 15 décembre 1911. Falcon et ses compagnons, arrivant quatres semaines plus tard, découvrant qu'ils ont été devancés, rentrent alors déçus, mais meurent de faim durant le voyage de retour.

Le Pôle Sud étant atteint, les explorations suivants se concentrent désormais sur la traversée entière du continent, qui est tentée dès 1911 par l'expédition allemande Filchner, qui n'y parvient cependant pas, puis par l'expédition Endurance, menée par Shackleton, qui lui voit son navire broyé, et dérive sur un bout de glace, durant quelques semaines. La mission de secours, Aurora, échoue, et les trois explorateurs qui la composaient se perdent et meurent en quelques jours. Shackleton et ses hommes parviennent tout de même à rentrer, et repartent en 1922, lors de l'expédition Quest, pour cette fois-ci tenter une possible circumnavigation. Ernest Shackleton meure d'une crise cardiaque peu après le départ. Si l'expédition Quest n'est pas très importante d'un point de vue scientifique ou géographique, elle l'est d'un point de vue historique, car elle marque la fin de l'Âge héroïque, et le début d'une nouvelle ère, l'Age mécanique, très différent. L'Age Héroïque doit d'ailleurs son nom aux explorateurs de l'Age mécanique, admirateur de ces premiers explorateurs de l'Antarctique, qui réussirent l'exploit, tels des héros donc, de conquérir un continent entier et inconnu, sans radio, ni pratiquement aucun matériel moderne.

C) Les pôles dans l'imaginaire collectif (1848-1920)

Maintenant qu'on a un dressé un tableau des nombreuses expéditions aux pôles qui ont eut lieu de 1848 à 1920. On peut essayer d'analyser le succès de ces conquête et l'importance que les différents états et pouvoir économique lui donne, par la place que les pôles occupent dans l'imaginaire collectif de l'époque.
En fait, dès la dispariaiton de l'expédition Franklin : Le public s'intéresse au nord : « une prise de conscience arctique » : la vente des livres d'aventures et d'exploration polaires décuple en Angleterre, des tableaux sont peints, le vitrines prennent commes thèmes les voyage de le Grand Nord, et le plus incroyables rumeurs circulent.
Ainsi dans la seconde moitié du 19eme, le pôle nord n'est pas un objet de savoir réservé aux spécialistes mais un imaginaire partagé par un large public.
Il faut dire qu'en littérature l'aventure polaire a été une épopée littéraire sans égale dans l'histoire de l'exploration géographique du monde.
Cet apport littéraire majeur a participé à construire chez de nombreuses générations de l'époque une passion nourrie de romanesque, de géographie et d'ethnologie, qui ont forgé une représentation particulièrement structuré des territoires des hautes latitudes et, dans le grand Nord, des sociétés autochtones. Des romans de Verne et de London au récit géographique de Charcot, ou , cet apprentissage allait, de la petite enfance à l'âge adulte, consacrer l'étrange fibre polaire des nations tempérées.
On peut prendre quelques exemples : En 1866, Jules Verne décrit dans son roman Voyages et aventures du capitaine Hatteras, le récit d'une expédition menée par un Anglais vers le pôle Nord. Un roman rédigé en se fondant sur la théorie de la mer polaire ouverte
Sinon il y a les romans « pour la jeunesse » de Jack London : L'appel de la forêt, croc-blanc qui se déroulent dans le grand nord canadien . L'autre maître des récits du Grand Nord est James Curwood : les chasseurs de loup, baree chien-loup.
Les récits de voyages connaissent aussi un grand succès surtout celui où Cook raconte comment il a atteint le pôle.
Il faut dire que les explorateurs sont des célébrités public. (photo) Nansen, Peary, Admunsen font de nombreuses tournées de conférence . Nansen, qui a par ailleurs un rôle politique important puisque après la première guerre mondiale, il devient haut-commissaire aux réfugiers à la société des nations et reçoit le prix nobel en 1922.
Cinéma :
À la Conquête du Pôle Réalisé par Georges Méliès Voyage dans la Lune,  Court-métrage français . 
Durée : 00h30min : 1912 Synopsis : Des scientifiques veulent aller au Pôle Nord. Des suffragettes s'y opposent pour la simple et bonne raison que aucune femme n'est conviée à participer à l'expédition.on passera un extrait si on a le tmeps
Dès l'origine du cinéma, des caméras ont accompagnés les expéditions polairs modernes. Leurs infortunes comme le naufrage du 3-mat l'endurance d'Ernest Shackleton au large de l'Antarticque en 1915 ou celui du Karluk canadien sur les côtes d'Alaska en 1914 agrémentent les actualités cinématographiques d'un exotisme polaire.
En 1922, Hollywood permet à Robert Flaherty de réaliser un documentaire : Nanouk l'esquimo. qui devient un succès international.

Nietsche en 1885 nouveau surhomme nordique = hyperboréen du pole nord.
Société de Thulé.société secrète allemande de Munich, qui à l'origine était un groupe d'études ethnologiques s'intéressant tout spécialement à l'Antiquité germanique et au pangermanisme aryen
Ainsi les pôles appartient à l'imaginaire collectif et le public apprécient d'autant plus les expéditions à venir.

III. L'âge des techniques tongue
a) impact des nouvelles technologies ds la découverte du pôle nord

Après la première guerre, s'ouvre une nouvelle ère : l'âge mécanique; dénominateur commun de cette période : le moteur : on part en avion, tracteur à chenille, brise-glace, sous-marin, hélicoptère.
Les Expédition connaissent un style nouveau : elles deviennent plus massives, groupent parfois des centaines et même des miliers d'homme spécialisés, engagent des capitaux énormes, approfondissent la recherche scientifique et préparent la mise en valeur des territoires explorés.
Selon Paul-EMile Victor : l'exploration de papa est terminé.

Pour ce qui est de la conquête. En 1925 : Admunsen part en hydravions vers le pôle nord avec l'ingénieur et millionnaire américain Ellsworth. Toutefois les conditions climatiques leur posent problème. En juin, il arrive tout de même à se poser à proximité du pôle. Ils ont ensuite droit à un retour triomphal à Oslo. Le roi et la reine sont là pour les féliciter.

On se rend finalement compte que les avions de l'époque n'ont pas une autonomie suffisante pour franchir les longues distances polaires. Il faut donc lui priviligier le dirigeable.

(photo) Umberto Nobile Construit le n-1, un dirigeable à la pointe de la technologie. Admusen et ses compagnons sont prêts à tout pour l'acquérir, en donner le commandement à Nobile et tenter la traversée. Leur projet plait immédiatement au Premier ministre Italien, un certain Mussolini, chef du parti fascite. Il vient d'officialisé sa mainmise sur l'Italie, il a besoin de gloire et de publicité, il est prêt à offrir le N-1 s'il bat le pavillon italien. Au final, les Norvégiens achètent le dirigeable pour et le rebaptisent Norge.

Pour Nobile qui bien que non fasciste, se sent intimement italien, c'est une condamnation au second rôle derrière le couple Amundsen Ellsworth. L'esprit de complémentarité dont font preuves les 3 hommes ne dissimule pas tout à fait certains conflits nés du choc des cultures.
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Le norge s'envole enfin le 11 mai. au bout de seize heure il atteint le pôle et largue les trois pavillons de l'expédition : norvégien, américain et italien. La première exploration confirmée du pôle Nord revient donc au Norvégien Roald Amundsen à l'Italien Umberto Nobile et à l'américain Ellsworth.

Ce succès de Nobile enflamme l'Italie. Mais lui s'obstine, malgré la réticence du Duce, il s'envole de nouveau pour l'Articque le 15 avril 1928, sur l'Italia, dirigeable du même type que le Norge.
Le 23 mai l'Italia atteint le pôle . On y largue un nouveau pavillon italien et une grande croix de chêne. Mais catastrophe : trente heure après avoir quitté le pôle, l'Italia es en pleine tempête de neige et s'écrase. Ils survivent et arrive à envoyer un signal radio.
Les équipes de sauvetage de six pays mettent alors en oeuvre 18 navires, 22 avions et 1500 hommes. Les soviétiques envoient deux-brises glaces qui emporte chacun un avion.
Quand Amundsen apprend la nouvelle il veut partir sur le champ. Mais Mussolini refuse sa proposition, il considère Admunsen comme un ennemi de l'Italie en raison de ses différents avec Nobile sur le Norge. (alors qu'il avait demandé aide ds gvts suédois norvégiens).
Etant donén que l'Italie refuse, La France lui fournit un avion (certes, peu adapté au vol polaire) mais Amundsen s'envole le 18 juin et … disparaît à jamais.
Trente jours après l'accident, les secours arrivent et sauvent les survivants de l'expédition.
Nobile de retour à Rome est acceuilli par une foule enthousiaste, tandis que Mussolini ordonne une commission d'enquête. Acquitté mais humilié par les critiques malveillantes, il part construire des dirigeables en Union soviétique.

Le 21 mai 1937 : Le Soviétique Papanine s'y pose en avion au pôle nord. Cette expédition était une première mondiale. Tous les membres de l'expédition reçurent le titre de Héros de l'Union soviétique, ce qui était extrêmement rare avant la Seconde Guerre mondiale.

B)
L'écho des découvertes de l'Âge Héroïque, dont on fixe pourtant la limite à 1922, va très rapidement être eclipsé par celui de la Première Guerre Mondiale, et des nombreux problèmes de l'entre deux guerres. L'Antarctique va alors de nouveau être peu à peu oubliée des grandes nations, et ne rencontre presqu'aucune expédition d'envergure entre 1922 et 1945. Les passions se cristallisant au Nord, il est « normal » que l'Antarctique soit délaissée. Quelques expéditions scientifiques sont cependant montées, vers 1925, par les Britanniques, sans résultat notable et les quelques autres nations à s'aventurer au-delà du cercle Antarctique, dont l'Australie et l'Argentine, sont bien plus intéresser par l'exploitation des ressources maritimes, que par l'exploration ou l'étude scientifique du continent. tongue

En 1929 néanmoins, comme pour le Pôle Nord quelques années plus tôt, on assiste à la première traversée en avion du continent, par les pilotes américains Richard Evelyn Bird et Bernt Balchen, qui vont alors survoler tout d'abord le Pôle Sud, mais aussi une grande partie du continent. Contrairement à ce que l'on a pu dire sur ces deux aviateurs, tout deux étaient beaucoup plus attirés à l'aspect scientifique de leur voyage, que par la perspective de réaliser un exploit. Bird organisa encore 4 autres vols au dessus de l'Antarctique, dont le dernier a lieu en 1956. Ses expéditions purent permettre une meilleure connaissance de l'Islandis, et surtout l'établissement des toutes premières bases de l'Antarctique, dont la fameuse Little America I. Ces bases étaient au départ utilisées comme de simples relais destinées à une exploration plus poussée du continent, on se rappelle d'ailleurs que Richard Evelyn Bird rêvait d'une « colonisation polaire ». Little America I va d'ailleurs permettre de remarquables progrès scientifiques, en construisant notamnent une des stations radios les plus performantes de l'époque, dont la technologie sera d'ailleurs largement utilisée durant la Seconde Guerre Mondiale. Le 12 janvier 1930, les scientifiques américains réalise l'exploit de rentrer en contact avec la base russe de l'archipel François-Joseph, de l'autre côté de la planète ! Les deux pôles sont maintenant reliés par radio. Les nouveaux engins motorisés font également des progrès remarquables : alors que Shackleton se déplaçait avec difficulté 7 ans plus tôt sur ce qu'il appelait lui-même « son tracteur », les véhicules à chenilles atteignent désormais 35km, mais les progrès les plus notables se font désormais dans l'aéronautique : les conditions climatiques obligeant les explorateurs à disposer d'avions de plus en plus solides et performants, les technologies de l'aviation se voient considérablement améliorées.

En 1939 enfin, se déroule l'une des pages les plus noires de l'histoire de l'Antarctique. Le Schwabenland, navire allemand, accoste au Nord de l'Antarctique, soit-disant pour sécuriser les mers alentours, riches en baleines. À son bord, deux avions de reconnaissance, qui vont alors prendre plus de 11 000 photos du continent. C'est alors la première fois que l'Antarctique est reconnue par photographies, du moins à l'époque pour un cinquième de ses terres. Ces clichés seront d'ailleurs réutilisées dans les années 50 pour la réalisation de cartes plus détaillées. Mais voilà, après ces vols de reconnaissance, le terrain, baptisée Nouvelle-Souabe, est alors déclaré territoire du IIIème Reich, et le drapeau nazi y flotte. Plusieurs rumeurs comme quoi les Nazies y auraient installés des bases secrètes, et même que Hitler s'y serait refugié après 1945 sont aujourd'hui considérés comme purement fictionnels. Quoiqu'il en soit, dès 1940, plus aucune expéditions allemandes ne reparent pour l'Antarctique, en raison bien entendu de la guerre, et le continent australe retrouve alors sa paix originelle dès la fin de la guerre. tongue

C
Après la Seconde Guerre Mondiale, les expéditions reprennent : en 1958, l'expédition Fuchs-Hillary réussit pour la première fois la traversée de l'Antarctique tandis qu'en 1968, Ralph Plaisted est le premier à atteintre le Pôle Nord par voie terrestre, depuis que les historiens considèrent que Robert Peary a menti. Le coeur de l'Antarctique commence à être explorer à grande échelle en 1956. Mais globalement, ce qui nous intéresse désormais, c'est le destin des deux Pôles, qui vont s'avérer très différent durant la guerre froide. Very Happy

Le Pôle Nord va devenir l'un des points stratégiques de l'affrontemment Est-Ouest. Les sous-marins américains et soviétiques se donnent la chasse sous la banquise de l'Arctique durant toute la Guerre Froide, tandis que Washington installe des rampes de missiles nucléaires à Thulé. Le Pôle est alors disputé par 5 nations différentes : les Etats-Unis, l'URSS, le Danemark, le Canada et la Norvège. En 1982 cependant, le Pôle Nord est déclaré eaux internationales. Mais, déjà, ces mêmes nations riveraines tentent de prouver leurs légitimités légales sur ces territoires, riches en ressources.

En Antarctique, la situation est tout à fait différente, le traité de l'Antarctique en 1959 déclare le continent comme complétement dépolitisé, pacifique, réservé aux scientifiques et à la préservation de la biodiversité. Aucune revendication territoriale ne pourra y être faite, bien qu'une grande partie du continent soit découpée en zone, appartenant respectivement à l'Argentine, l'Australie, la France, le Chili, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et la Norvège. Globalement, ce traité reste respecté, même si la Russie, pourtant signataire, s'est formellement réservé le droit de revendiquer les dernières zones de l'Antarctique. De nombreuses bases sont alors implantés, et les premiers touristes accostent en Terre Adélie en 1957.
cheers
Lew
Lew

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Date d'inscription : 20/11/2010

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